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[Exo-sophro] - L'exercice du chocolat

 

Aujourd’hui je vous propose un petit exercice auquel vous aller consacrer 5 min.  Vous êtes prêt ?

 

Alors fermez les yeux et prononcez lentement le mot «chocolat»...  Observez ce qu’il éveille en vous : vous pouvez pratiquement sentir l’odeur qui vous monte aux narines après avoir déchiré, dans un petit bruissement, le papier argenté qui entoure la tablette, sentir la réaction de vos glandes salivaires devant l’explosion du goût doux-amer dans votre bouche, la dureté du carré se ramollir en fondant ...  Peut-être que certains d’entre vous salivent déjà !

 

Essayez maintenant de répéter le mot «chocolat» à haute voix, sans interruption, pendant une minute ou deux.  Quand vous l’aurez répété une dizaine de fois, vous n’entendrez plus que le son étrange que votre voix produit en disant ce mot ...  Où est passé le chocolat ?  Ce n’est qu’un mot mais les mots ont le pouvoir de porter avec eux les caractéristiques des choses qu’ils désignent et ils ne cessent de le faire que si nous mettons en oeuvre des techniques visant à n’entendre d’eux que le son qu’ils font en réalité.

 

Chocolat est un exemple amusant mais que se passe-t-il avec des mots comme «je suis nul(le)», «j’en peux plus», « je n’y arriverai jamais », ...  quand ils vous viennent en même temps qu'une intense émotion de tristesse, de colère ou de désespoir ?

 

Votre esprit peut se montrer très convaincant quand il vous dit que ces mots-là sont la vérité. En effet, qu’ils soient pensés, dits ou entendus, les mots s'impriment dans notre cerveau, y suscitent des images et des représentations multiples, y laissent des empreintes parfois durables.  Ils peuvent nous blesser, mais aussi nous aider.  Tout cela parce qu'ils ne transmettent pas seulement des informations, mais aussi des émotions.

 

C’est pourquoi quand nos mots ne sont encore que des pensées, il est possible de faire en sorte de ne pas être dans la critique, le jugement ou la négativité au moment de verbaliser les choses, que ce soit pour soi comme pour les autres.  À ce moment critique, mieux vaut donc respirer profondément afin de transmettre au cerveau un message de calme.

 

Les affirmations positives peuvent donc nous permettre d’apaiser nos pensées et d’ainsi restructurer nos systèmes cognitifs et comportementaux. Lorsque nous formulons verbalement nos rêves et nos envies par exemple, nous ressentons instantanément un sentiment de réconfort à l’idée que nos vœux deviendront réalité.  Il a été prouvé qu’il fallait 21 jours pour adopter une nouvelle habitude, et c’est donc en pratiquant l’affirmation positive de manière régulière que nous commençons la restructuration de notre cerveau.

 

Voici quelques exemples d’affirmations positives:

- Je ressens de la joie et de la satisfaction en ce moment précis

- Je vis au présent et je suis confiant dans l’avenir

- Je m’accepte tel que je suis et je m’aime profondément et complètement

- Je me fais confiance

- À chaque respiration, je libère mon corps du stress

- Tout va bien maintenant

- J’observe mes pensées et mes actions sans les juger

- J’accepte et j’accueille toutes les expériences, même désagréables

- J’observe mes émotions sans m’y attacher

 

Répétez l’affirmation qui vous «parle» le mieux à haute voix, d’une voix claire plusieurs fois par jour, notamment au moment du lever et du coucher.  Pour ajouter plus de pouvoir à l’affirmation, vous pouvez également l’écrire.  Enfin, assurez-vous de toujours utiliser le présent dans la formulation de vos affirmations, comme si elles étaient une réalité présente.

 

Source : L’exercice du chocolat ou le pouvoir émotionnel des mots sur notre cerveau - Mémo de psy du 26.02.21

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