« Il existe de nombreuses formes de méditation, mais on peut dire, pour simplifier, que méditer, c’est s’arrêter, prendre le temps de tourner son esprit vers l’essentiel, de manière délibérée et régulière.
La pleine conscience est la démarche méditative la plus simple, le socle commun à toutes les autres formes de méditation. Elle consiste à se rendre présent à ce que nous vivons, ressentons à l’instant T.
Petit exercice de présence active :
Tournons-nous d’abord vers les mouvements de notre souffle, et prenons le temps de les ressentir plutôt que de les analyser ou de les contrôler.
Ensuite, ouvrons-nous aux sensations du corps, quelles qu’elles soient, plaisantes ou déplaisantes.
Méditer n’est pas se relaxer, c’est explorer : comment nous savourons, comment nous souffrons. Et comprendre ainsi, peu à peu, comment nous pouvons alléger nos peines ou amplifier nos joies.
Puis, écoutons attentivement les sons tout autour de nous ; restons en lien avec le monde au lieu de le fuir.
Enfin, observons nos pensées : leurs apparitions, leurs disparitions, leurs vagabondages.
Si elles nous emmènent vers le futur, revenons à l’instant présent. Si elles nous ramènent dans le passé, revenons à l’instant présent. Et si elles nous transportent ailleurs qu’ici, revenons ici ...
Notre esprit en général réfléchit, juge, se focalise sur quelque action, réflexion ou distraction. Là, nous le tenons dans la simple présence à ce qui est. Nous lui apprenons à ne rien faire ; attentivement, consciemment, ne rien faire.
Nous sommes tous à peu près persuadés que ne rien faire, cela ne mène à rien.
Or, parfois, ne rien faire, cela mène au contraire à tout ... »
Source : inspiré du livre « La vie intérieure » de Christophe André
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